La microcirculation

Qu'est ce que la microcirculation ?

Elle correspond à l’ensemble des vaisseaux infra millimétriques, invisibles à l’œil nu donc, où s’effectuent les échanges gazeux et liquidiens.

Les atteintes de la microcirculation faisant consulter le médecin vasculaire touchent en règle générale les extrémités : les doigts, les orteils, le nez et les oreilles.
Cette pathologie des extrémités d’origine circulatoire est appelée acrosyndrome vasculaire.

L’acrosyndrome vasculaire peut être lié à un trouble de la fonction vasomotrice (vasoconstriction ou vasodilatation exagérée) ou à un trouble organique de ces vaisseaux.

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Quels sont les principaux acrosyndromes ?

acrosyndromes
Le phénomène de Raynaud

C’est l’acrosyndrome le plus fréquent. On distingue le phénomène de Raynaud primaire, correspondant à la maladie de Raynaud, sans gravité, et d’origine inconnue. Le phénomène de Raynaud secondaire, correspondant au syndrome de Raynaud, est plus rare, et souvent associé à une autre pathologie qu’il faudra rechercher.

Le phénomène de Raynaud survient par crise, déclenchée par le froid, et évoluant en 3 phases successives variables :
1. Les doigts sont blancs, ressentis comme « morts » et engourdis
2. Les doigts sont violets, avec fourmillements et picotements, et ne sont plus approvisionnés en oxygène
3. Les doigts sont rouges, enflés et douloureux, lors de leur ré-oxygénation

L’engelure

Il s’agit d’une tâche rouge ou violette, accompagnée d’un œdème, plus ou moins douloureuse, et à l’origine de démangeaisons. Elle touche le plus souvent les pieds, durant l’hiver et guérit au printemps.

L’acrocyanose

Il s’agit d’un acrosyndrome primitif, permanent, habituellement indolore, caractérisé par des extrémités froides, bleu-violettes, et moites (transpiration anormalement exagérée).

Quels sont les traitements de ces acrosyndromes ?

  • Protection contre le froid
  • Éviter les facteurs aggravants (le tabac, le cannabis, le café, certains médicaments…)
  • Soins locaux en cas de troubles trophiques
  • Médicaments anticalciques (pour les cas les plus sévères)